jeudi 27 mars 2008

Blogging limited



Beaucoup de travail ces jours-ci, très peu de temps pour mon ch'tit blog. Je vous avais promis un come-back dans les règles dès lundi, je crois que j'avais poussé l'optimisme un peu loin.

Comme je viens de vous le dire j'ai beaucoup de travail et des examens qui arrivent à grands pas, mais j'ai quand même eu une soirée de répit hier. 

J'aurais pu la mettre à profit pour bloguer me direz-vous, mais Choubidou avait d'autres plans : il m'a emmené voir Darjeeling limited pour me relaxer. Pari gagné, 1h47 de pure évasion.




Petit topo : trois frères désaccordés qui ne se sont pas revus depuis la mort de leur père, et qui ne sont autres qu'Adrian Brody, Owen Wilson et Jason Schwartzman, décident de renouer les liens qui les unissaient autrefois.
 Pour cela, ils entreprennent une quête spirituelle en Inde, en voyageant à bord d'un train, le " Darjeeling limited ".
 
Avec Bill Murray en homme d'affaires pressé, un train qui se perd au milieu de nulle part, des dialogues grinçants et tant de péripéties loufoques, c'est une oeuvre décalée et mélancolique que nous offre Wes Anderson.

 A voir aussi pour son esthétisme, ses couleurs, à tomber à la renverse.

Et pour ne pas perdre le précieux sentiment d'évasion et de dépaysement qu'a provoqué ce film chez moi, je vais dès demain tenter de choper deux-trois pièces colorées et imprégnées d'accents indiens, que je n'aurais qu'à sortir les jours de grisaille.

Pour cela, rien de tel que de s'inspirer du Wills Lifestyle India Fashion Week, qui vient tout juste de se terminer ( le 16 mars ).



Zeal by shubhra



Rahul Reddy



Surily

 

Photo Darjeeling limited : allociné , photos mode : yahoo ! india

samedi 22 mars 2008

En mode Patti Smith


Oubliant les fleurs et le folk un instant, je passe en mode Patti Smith.




Toujours inspirée, entre autres, par Rimbaud et Artaud, l'égérie de la scène rock new-yorkaise Patti Smith envahit la Fondation Cartier du 28 mars au 22 juin.  
Désirant saisir " des instants parfaits ", c'est avec un Polaroid Land 250 ( d'où le nom de l'expo: Land 250) et l'instantanéité du procédé qu' elle découvrit son goût pour la photographie.
Vidéos et musique accompagnent l'exposition.



Devenue culte dès 1975 et la sortie de  Horses , Patti Smith n'a jamais cessé de nous surprendre.
 C'est aujourd'hui un nouvel aspect de sa création artistique qu'elle nous invite à découvrir. 
Et bien qu'aujourd'hui âgée de 61 ans, cette mystérieuse héroïne  n'a rien perdu de son légendaire look de rockeuse.
Elle ne cesse de me séduire, pour le plus grand plaisir de ma garde-robe. 
Je peux décliner à volonté mon amour pour la dégaine de cette chanteuse grâce à ces 3 pièces toutes simples, toutes rock.

Velvet


Dream society


True religion


(photo 1: fnac.com, 2: pattismith.net, 3&4: revolveclothing.com, 5:truereligionbrandjeans.com )


P.S : désolée pour la brièveté de mes derniers billets, j'ai été très occupé ces jours-ci, tout reviendra à la normale dès lundi.

jeudi 20 mars 2008

Simple style

Generra

Lever tôt, rentrer tard. Journée de travail apparemment habituelle si ce n'est que ce soir, avant de regarder La ligne verte ( que j'adore ), comme des millions de téléspectateurs, j'ai décidé de m'offrir un petit plaisir en visitant le site Revolve clothing.
 Et devant des tonnes de fringues " fashionables " j'ai eu envie de sobriété, de confort, de discrétion, de tons neutres, de simplicité, en un mot j'ai eu une envie de basiques. 


C&C California

Habituellement, je craque principalement pour les imprimés tendances, les couleurs phares de la saison, les tissus à la mode et les formes en vogue.
 Mais là, à cet instant précis, installée devant mon ordi, les seules choses qui m'ont sauté aux yeux sont toutes simples et ne viennent pas d'enseignes branchée.
Peut-être est-ce un symptôme post-fashion week à retardement ? Une overdose de magazines 
féminins ? Je n'en sais rien mais les faits sont là : je veux porter du passe-partout. 


James jeans

J'aime la couleur, j'en ai plein mon armoire.
 J'aime le noir, il y en a beaucoup dans mon dressing. 
J'aime les jeans large, ils me vont nettement mieux que les slims.
J'aime les baskets, mais je n'en porte que très rarement.
J'aime les grands sacs.

J'ai trouvé mon bonheur avec ces pièces trouvées sur Revolve clothing.
     

80%20
                            
                      Peut-être demain aurais-je à nouveau envie d'imprimés fleuris, de robes légères ou de T-shirts rock.
Mais quoiqu'il arrive il y aura toujours des jours où l'évidence s'impose : les basiques sont nécessaires même à la plus invétérée des modeuses.
Alors je vais shopper classique ( et joli ), mais utile.


Deere Colhoun


( photos : revolveclothing )

mercredi 19 mars 2008

American Flag


 "Le tableau d'un drapeau traite toujours d'un drapeau; mais il ne traite pas davantage d'un drapeau que d'un trait de pinceau, d'une couleur ou de la constitution physique de la peintre utilisée. C'est du moins mon avis. " 

Par ces mots, Jasper Johns souligna la primeur accordée à la re-création et à la perception dans son oeuvre. Ainsi " il y a eu deux manières d'interpréter (ses) tableaux. La première est : ' Il a peint un drapeau de manière à ce qu'on ne le voie pas comme un drapeau, mais comme une peinture.' La seconde est : ' La façon dont il a peint le drapeau fait qu'on peut le voir comme un drapeau, et non pas comme une peinture ".

 Jasper Johns réalisa Flagce drapeau- tableau,tableau-drapeau en 1955 et réussit avec lui à dissocier représentation et interprétation en opérant une nette séparation entre l'objet peint et les réflexions personnelles qu'il peut amener.

Pour lui, c'est de la contemplation que naît le sens et non pas l'inverse. Il a ainsi cherché à ce que ces toiles ne dévoilent rien de ses sentiments et y parvint en travaillent à partir de la forme physique d'une chose en la libérant alors de tous préjugés. 

Il croyait en effet que " tout art qui se propose de dire quelque chose est condamné à l'échec. La déclaration définitive ne doit pas être consciente, elle doit se mettre en place d'elle-même." Johns a d'ailleurs peint le drapeau américain avec un nombre changeant d'étoiles, mais jamais le réel, car ce sont bien "les nuances, les modulations qui (l') ont intéressé, un jeu entre la pensée, la vie, le dire et le rien".

Et cette peinture à l'américaine, comme l'appelait 
le critique d'art Clement Greenberg, intéresse et fascine encore aujourd'hui. Pour preuve, une exposition sur l'utilisation de la couleur grise par Jasper Johns vient de se tenir, jusqu'au 4 mars dernier, au Metropolitan Museum of Art.

 Et bien que ce soit aux pin-ups des années 60 plus qu'à l'oeuvre de cet artiste que se réfère la collection printemps/été Chanel de cette année, on ne peut que se rappeler Flag face aux silhouettes enveloppées par le drapeau américain une fois de plus réinterprétés librement. C'est pour moi une invitation, bien que probablement inconsciente, à redécouvrir le travail de cet artiste majeur du Pop art que nous a lancée Karl Lagerfeld.




( Photo Flag : Museum of modern art, photo Chanel : vogue.fr )


mardi 18 mars 2008

En mode Indiana


Vous devez déjà être au courant, le 21 mai sort Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. J'avoue, j'ai hâte et j'assume.

Bizarrement, la sortie de ce film me rappelle moins le charme fou d'Harrison Ford qu'une ballade à Eurodisney, quand j'étais petite, durant laquelle mes parents m'ont offert une réplique du fameux chapeau de feutre du célèbre aventurier. Je l'adorait. Il doit toujours être quelque part dans un placard, mais même si j'arrive à remettre la main dessus il est de toute façon hors de question qu'il franchisse le seuil de l'appartement, et oui, j'ai grandis.

N'empêche que j'ai très envie de m'offrir un petit remake modesque de cette saga. Bien évidemment, je vais devoir faire dans la subtilité histoire de ne pas prendre le risque qu'un esprit comique me hèle dans la rue en me demandant si j'ai retrouvé le Graal ou le Médaillon de Râ. Je vais donc essayer de la jouer fine et profiter de la tendance ethnique " tout droit sortie du Sahara" pour ne pas trop dénoter dans le décor.

Ma plus grande chance : les chapeaux Rag et bone vus sur les podiums, proche du panama. Je les aime.



Photo Vogue.

-Pour l'info, l'histoire dit que durant la construction du canal de Panama, les occidentaux se sont aperçus que les équatoriens étaient mieux protégés du soleil qu'eux grâce à leurs chapeaux confectionnés avec des pousses de palmiers. Le panama, tissé à la main, ne désigne donc pas la forme d'un chapeau mais sa matière.-


Et comme décidemment la chance me souris, je pourrais profiter des tendances de l'été pour joliment marier mon chapeau à une combi-short et une chèche.



Combinaison Ba&sh au Bazar parisien.



Chèche de La Redoute.


Et bien que mes périples ne me mènent que très rarement au fin fond de la jungle péruvienne, je ne pourrais pas sortir sans mon sac besace "plein de place pour les cartes au trésor, reliques et kit de survie" ( ça marche aussi pour des horaires de bus, un vieux paquet de kleenex et une trousse de maquillage je crois ).



Besace de chez Modcloth.


Et comme je suis une fille, la fille cachée d'Indiana certes, mais une fille quand même, ma tenue devra comprendre des détails qui le rappellent explicitement.




Chaussures Topshop.



Bague de chez Bonbiforest.


Seule ombre au tableau : j'ai beau être contente de mes projets d'emplettes, une question demeure : Pourrais-je allait voir le nouvel opus de ma saga chérie ainsi lookée sans passer pour une tarée pathétique qui n'a pas vraiment intégrée l'idée que son héros n'existait qu'au cinéma ?

Le mystère reste entier ...


lundi 17 mars 2008

Dans les jardins de Tivoli

Les magnolias refleurissent. Les magnolias, symbole de l'amour de Chauvin et d'Anne dans le Moderato Cantabile de Marguerite Duras, me donnent des envies de ballades romantiques.

Ce n'est pas à Venise que je me satisferais, j'ai envie du maniérisme des jardins de la
Villa d'Este, à Tivoli. Dessinés par l'architecte et peintre napolitain Pirro Ligorio, ces jardins sont une extraordinaire illustration de la culture de la Renaissance à son apogée dont la conception ingénieuse et raffinée a inspirée de nombreux autres jardins européens.


( photo : villadestetivoli.info )


Avant de m'y rendre, je ferais escale à Rome et tel
Nanni Moretti dans son Journal Intime, je découvrirais à Vespa ses grandes avenues et ses petits quartiers verdoyants. Je verrais aussi la Place d'Espagne, les musées du Vatican, la Villa Médicis ou encore les Thermes de Caracalla.


( photo: amazon.fr )


Ces lieux m'évoqueront tout naturellement le cinéma de
Scola, Fellini et Antonioni. Je me rappellerais alors le producteur de certains de leurs films , Carlo Ponti( La Strada, Blow-up) et sa veuve à la beauté provocante, Sophia Loren, incarnation du charme et de l'élégance italienne.


( photo: sophialoren.com )

Je le ferais. Je verrais
les jardins de Tivoli. Pour l'instant, seule leur évocation suffit à me faire rêver et chiner fleuri pour que viennent à moi plus vite les plaisirs du printemps.


( photo : ilovevintage.nl )


Et les jours de giboulées, je laisse mes jolies robes bien au chaud à la maison mais je sors toujours accompagnés de
fleurs, alors portées en sac, qui se marient bien joliment aux magnolias fraîchement éclos.



( photo: forestprints.com )

vendredi 14 mars 2008

Jeux de couleurs

pour un printemps kaléidoscopique.




Cet été nous allons toutes avoir l'air d'être tout droit sorties de cette célèbre toile de Kandinsky, Jaune-Rouge-Bleu, de 1925. Car avec l'arrivée imminiente du printemps, les couleurs primaires font leur grand show. Après s'être distinguées sur les podiums, elles envahissent les boutiques, et bientôt nos dressing. Quoi de mieux pour le moral ?


Voici quelques uns de mes coups de coeurs de créateurs et leurs mini-moi trouvés sur le site de Topshop ( qui livre désormais en France ) qui égayeront à la perfection nos looks printaniers.









Jaune citron en entrée ...
















Le jaune, toujours lumineux, léger, nous transforme en de véritables rayons de soleil.
En robe unie et allié à d'autre couleurs, plus neutres, le jaune se fait chic, comme nous le démontre Missoni ( photo de gauche ) tandis que décliné sur une robe à carreaux et allié au blanc, le jaune se montre plus discret, tout en restant frais et solaire, comme sur cette robe Topshop ( à droite ).













Rouge cerise en plat principal...














Le rouge, souvent analysé dans l'oeuvre de Kandinsky comme le fruit de l'union entre le jaune et le bleu, confère à la silhouette qu'il habille une part de mystère.
Symbole de l'amour et de la passion, il évoque également vigueur et joie de vivre et ne perd rien de cette signification et cela même s'il se montre tour à tour vif et franc comme sur cette robe de Gaspard Yurkievich ou plus doux chez Topshop.












Bleu curaçao en dessert ...















Le bleu, souvent considéré comme représentant la Lune dans la toile de Kandinsky, n'est pas en reste cette saison. Léger sur cette robe longue et fluide Diane Von Furstenberg, il évoque le calme et la pureté, tandis que le bleu soutenu de cette robe Topshop dégage principalement une sensation de fraîcheur.
Mais dans tous les cas cette couleur invite à nous rappeler le ciel et son immensité, le calme et la volupté.






Les plus audacieuses - ou indécises- oseront le mariage jaune-rouge-bleu, pourquoi pas associé à d'autres couleurs encore. Pari osé et risqué mais tout simplement magnifique lorsqu'il il est relevé d'une aussi belle manière qu'ici, pour la collection Etro.

Et vous, dans quels tons se déclinera votre palette modesque ?


( première photo: centre pomidou/ à gauche et au centre: vogue.com/ à droite: site Topshop/)


jeudi 13 mars 2008

Vamp un jour, vamp toujours


Ca y est, l'asymétrie a une fois de plus regagné les podiums. Jugeant mes épaules trop "osseuses" pour m'y adonner, je serais passer à côté de ce come-back si je n'étais pas tombé sur une robe du défilé Chloé automne/hiver 2008/09 qui me rappela étrangement une photo de Marie Prevost, actrice du cinéma muet, décédé en 1937.

Bien sûr la similitude n'est pas exacte. Or cette modesque ressemblance me permis de constater, une fois de plus, l'indiscutable retour d'une ultra-féminité assumée.

Mais tandis que nous nous rappelons alors quelques allures "vampesques" à la Billie Dove, Jean Harlow, Marelen Dietrich ou encore Lily Damita, la "femme séductrice" priviligie aujourd'hui plus de simplicité.

Les cheveux libres et le teint naturel sont ses alliés. Le jean apporte à sa silhouette la décontraction, qui la rend -faussement?-
accessible , et l'aisance qui libère son mouvement.

Quant à son minois, on n'exige plus d'elle une beauté aux traits parfaits, on accepte ses défauts, on les aime même, ils deviennent ses atouts.

Toujours une vamp malgré cela ? Toujours cette femme fatale capable de causer la perte de ceux qu'elle séduit ? Peut-être. Sûrement.

Disons que seule la forme a changé !
Qu'en pensez-vous ?




( photo 1 : silentladies.com / photo 2 : vogue.com )




mercredi 12 mars 2008

Keith Haring toujours



  Depuis le 22 février et encore jusqu'au 29 juin, se tient au Musée d'art contemporain de Lyon une exposition consacrée à Keith Haring

  Pour l'occasion, petit topo sur cet artiste incontournable des années 80. Let's go !

  Adepte du fameux Club 57, cet artiste new-yorkais, né en 1958 en Pennsylvanie, s'est intéressé à de nombreuses disciplines ( peinture, sculpture ...) mais c'est le dessin qu'il privilégia. Dessins reconnaissables entre tous: traits noirs et couleurs vives, représentant des bébés, des chiens, ou encore des serpents, mais aussi des scènes apocalyptiques et des images de la 
sexualité.
 

  Mais c'est aussi parce qu'il a osé créer sur des supports surprenants que Keith Haring a tant marqué son temps.  Murs du métro de New-York, trottoirs de l'East Village, l'hôptial Necker ( ci-dessus ), ses moyens d'expression furent multiples. 

  Résolument inscrit dans la vie underground de son époque, son talent l'amena à se lier d'amitié et à collaborer avec bon nombre de ses géniaux contemporains, comme Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, William S. Burroughs, Timothy Leary et Grace Jones, pour ne citer qu'eux.

  Ce graphiste de formation, cherchant toujours à toucher le plus grand nombre, fut également un homme résolument engagé dans la lutte contre le sida. Contaminé lui-même par ce virus, qui eu raison de lui en 1990, il créa la Keith Haring Fondation, qui existe toujours et qui est chargée d'aider les associations oeuvrant pour la recherche sur le Sida ou l'aide aux enfants atteints.

  Sa fondation lui survécu donc, tout comme son oeuvre. Car en traitant de sujets aussi universels que la naissance, la mort, l'amour, la guerre et le sexe, Keith Haring est devenu un artiste intemporel à l'oeuvre identifiable entre toutes que l'on ne se lasse toujours pas de redécouvrir.
 
  Et si vous n'en êtes toujours pas convaincus, n'hésitez pas à aller vous promener sur le site de l'expo qui propose un lien vers le site officiel du peintre. Bonne ballade ! 


(photos : www.haring.com)

mardi 11 mars 2008

" 24 h contre la censure "

D'aujourd'hui à demain 11h, aura lieu la Journée internationale pour la liberté d'expression sur Internet, créée cette année par Reporters sans frontières.

Alors pour se souvenir qu'il y a dans certains pays de nombreux journalistes en ligne et blogueurs censurés, je vous invite à faire un tour sur le site de Reporters sans frontières.

La vie est belle



J'aimerai aujourd'hui vous parler d'un film que j'ai découvert récemment et qui m'a beaucoup touché. 

Il s'agit de  La Vie est belle (1946) de Frank Capra , avec James Stewart et Donna Reed.

Petit topo : Après le décès de son père , George Bailey (James Stewart), que l'on voit grandir, reprend l'entreprise familiale. Alors qu'il est presque parvenu à gagner la bataille qui l'oppose à l'homme le plus riche de la ville, le méchant Potter , il pert 8 000 dollars. Il est sur le point de se suicider, quand son ange-gardien vient à son secours ...

Au-delà de la naïvité qu'on lui a reproché , Capra a réussi ici à réaliser une véritable tragédie optimiste (pour une analyse du film, c'est ici).

A voir également pour les décors, entièrement construits aux studios RKO , en Californie , et considérés encore aujourd' hui comme les plus grands jamais réalisés pour le cinéma.

Bien qu'ayant été mal accueilli par la critique et le public lors de sa sortie , ce film est diffusé pratiquement chaque année aux Etats-Unis durant les fêtes de Noël , période durant laquelle l'action se déroule.

A regarder avec des yeux d'enfants, sans se soucier de son apparente naïveté.

mercredi 5 mars 2008

Behind the surface



Jusqu'au 7 mars se tient à l' Istituto Marangoni , 12 avenue Raymond Poincaré ( dans le XVIe) l'expo Behind the surface.
Cinq étudiants de cette " Fashion and design school " ont imaginé la vie dans un futur dans lequel l' Homme aurait appris à vivre sous l'eau et de ce travail résulte une série de 25 photographies sous-marines
que l'on retrouve sur le site de l'exposition.

Après les sirènes de Jean-Paul Gaultier et sa " robe marinière " sur les podiums et l'exposition Abysses qui se tient jusq'au 30 mars au Musée National d'Histoire Naturelle , le monde sous-marin a donc résolumment le vent en poupe.

Ca n'a pas échappé au monde de la mode, comme nous le démontre remarquablement bien l'auteur du blog le modalogue.

Ah, Platon, tes récits du Timée et du Critias, par lesquels tu introduisis le mythe de l'Atlantide, ont traversés les millénaires et se retrouvent plus que jamais au goût du jour.

( photo : vogue.com )


mardi 4 mars 2008

Sauvons la spiral jetty !


La menace constituée par un forage pétrolier pesant sur la pièce emblématique du land art crée en 1970 par Robert Smithson réapparait dans la presse.
Je ne vais pas détailler ici les faits, d'autres le font mieux que moi comme le blog pour la protection de l'oeuvre de Robert Smithson ( 1938-1973 ) et son environnement naturel.


Mais je vous propose un petit topo sur le land art :


- le land art, qu'est-ce que c'est donc que ça ?


C'est un courant de l'art contemporain, né aux Etats-Unis en 1967/68, dans lequel les oeuvres sont totalement intégrées à la nature. Il ne s'agit plus pour ces artistes de représenter la nature
mais de travailler in situ.


- le land art, à quoi ça sert ?


Le souci des land-artistes est de se " libérer du formalisme de l'art pratiquer en atelier, pour permettre au spectateur de se frotter davantage à la matérialité du monde extérieur", dixit Robert Smithson.
C'est aussi une façon pour eux d'accepter la domination de la nature sur l'Homme.


- et au final, le land art, ça donne quoi ?

Robert Smithson et sa Spiral Jetty ( 1970 ) : il s'agit d'une jeté de 457 m de long et 4 m de large créée à Great Salte Lake, de forme circulaire comme les cristaux de sel sur les rochers.
Engloutie par les eaux pendant 30 ans et réapparue en 2002, elle est aujourd'hui blanche et cristalline, s'intégrant plus que jamais au paysage " primordial " de cette partie de l'Utah.

Denis Oppeinheim avec Annual Rings et Boudary Split ( 1968 ) : pour Annual Rings Oppeinhom a crée des cercles concentriques sur la glace de chaque côté d'un cours d'eau pour à creuser la glace afin d'en faire jaillir pour Boudary Split.




De la jalousie de l'homme

Quand j'ai commencé à écrire ce blog, Choubidou ne trouvait pas vraiment de bon ton que je parle de lui. Mais maintenant qu'il voit, en lorgnant par-dessus par mon épaule, que je parle de Nicolas ( Cage ) , John ( Coltrane ) ou encore Robert ( Redford )  et bien il se sent un peu délaissé. Mais non Choubidou, pose ce saxo et cette caméra, je t'aime comme tu es, quoique si t'insiste, pose aussi ta psp !

Il inventa la haute-couture

La fashion week fraîchement terminée, les mystères sur ce que nous porterons l'hiver prochain étant élucidées, reste à saluer l'inventeur des défilés, car oui, forcément il y en a eu un.
Qui a eu cette idée folle d'inventer la haute-couture ?
C'est ce sacré Charles Frédéric Worth !


Petit topo :Charles Frédéric Worth, né en 1825 à Bourne (Grande-Bretagne) et installé à Paris dès 1845 ( preuve que Paris est et restera la capitale de la mode, c'est maintenant scientifiquement irréfutable) a un jour décrété que qu'il ne travaillerai pas sur commande comme cela était d'usage à l'époque.

Il déclara que son travail n'était pas d'exécuter mais d'inventer. Bien sûr aujourd'hui tout ça nous apparaît que comme pure logique.

Mais ce bon vieux Charles venait tout juste d'inventer la haute-couture.
Sa merveilleuse idée fut de faire défiler ses créations sur des mannequins en chair et en os ( elle devait d'ailleurs à l'époque avoir plus de chair que d'os mais là n'est pas la question ), mannequins choisies entre autre pour leurs ressemblances avec les clientes de la maison, ouverte en 1858 au 7, rue de la Paix.


Autre idée ingénieuse, bien que regrettable pour nos CB aujourd'hui : il décida de vendre ces créations bien au-delà de leurs prix de revient, et d'ainsi transformer la couture en industrie du luxe.

Parmi sa clientèle, on retrouvait notamment l'Impératrice d'Autriche ou encore la Reine Victoria (voilà pourquoi je voulais être princesse)


Après une succession difficile la maison ( devenue Worth-Paquin ) disparut en 1970 ,ce que je trouve regrattable car j'aurai bien porter cette robe de Worth :

( photo : the metropolitan musuem of art )

A voir par tout temps

Je continue ici le petit inventaire de ce qui me plait d' (re)écouter, (re)lire et (re)regarder en cette fin de saison automne/hiver 2007.08.


The Weather man , réalisé en 2005 par Gore Verbinski


Ah, Nicolas Cage, toujours et toujours aussi fabuleux ( tout comme mon Choubidou cinéphile qui m'a fait découvrir ce film ).

C'est un vrai régal de le découvrir ici en présentateur météo fraîchement muté à New-York et qui, avant de partir, tente de se réconcilier avec son ex-femme et ses deux enfants tout en dépeignant sa situation avec un humour acéré.


Après une comédie d'action romantique ( le Mexicain ) , le remake d'un thriller japonais ( le Cercle ) et des films d'aventures ( la trilogie Pirates des Caraïbes ), Gore Verbinski change ici totalement de style en passant à la comédie dramatique: un pari réussi.

Et après avoir réuni Brad Pitt et Julia Roberts dans le Mexicain , c'est ici Nicolas Cage ( le neveu de Francis Ford Coppola ) et Michael Caine qui se retrouvent ensemble devant sa caméra pour former un duo père/fils très attachant.

A voir par tout temps.





My little marinière

Ca y est, j'ai cédé aux tendances de saison et me suis acheté une jolie marinière ( en fait c'est un gilet mais là n'est pas le sujet ).
Rien de plus frais et de plus simple à porter.
Sur un jean, avec un petit pashima bleu marine, je sens le printemps pointer le bout de son nez.

Ne voulant pas me soumettre niaisement aux exigences de la mode j'ai un peu enquêté sur l'origine de ce vêtement.

C'est ici que j'ai trouvé les précieuses infos nécessaires à ce post.

Petit topo : le 27 mars 1858 une circulaire a été publiée au Bulletin officiel , circulaire qui fixait au millimètre près la largeur des fameuses raies blanches et bleues. A noter qu'au XVIII° siècle les rayures étaient alors le motif le plus simple à reproduire sur les métiers circulaires alors utilisés.

Depuis de nombreux artistes et stylistes ont contribué au succès du vêtement breton qui revient aujourd'hui encore sur le devant de la scène.



Pablo Picasso
( photo: site Castalie )




Défilé Jean-Paul Gaultier
Printemps été couture 2008
( photo : Elle.com )


lundi 3 mars 2008

Elle existe !!!

Paris hiver 2008/2009
Elie Saab


La robe parfaite, à la forme, à la couleur, à la longueur parfaites.
A porter quand bon vous semble, peu importe l'occasion.

Rien à ajouter. Je vous laisse admirer.



Photo : vogue.com


samedi 1 mars 2008

Robert et Paul

L' Arnaque, George Roy Hill



Quatrième de DVD ( ?! ) :

" Lauréat de 7 Oscars ( 1973 ) dont Meilleur Film, " L'Arnaque " est un des films les plus populaires et les plus appréciés par la critique de tous les temps. Située dans les années 30, cette comédie complexe évoque l'histoire d'un ambitieux jeune escroc
( Robert Redford ) et d'un vétéran du banditisme ( Paul Newman) qui cherche à se venger du vicieux maître du crime ( Robert Shaw ) qui a assassiné un des membres de leur gang. La manière dont ce groupe de charlatans fait une " Arnaque " à son ennemi relève de la plus grande entourloupe de l'histoire du cinéma , le tout couronné par une fin incroyable et surprenante. "

Best tunes


                John Coltrane, Blue Train
                            Enregistré le 15 septembre 1957 sur le label Blue Note    
   Mon havre de paix.




            Dr John, Mercenary
                   Mélange de blues, boogie woogie et rock and roll.
     So gooooood !