dimanche 27 avril 2008

Fais nous danser...Julie la rousse

Oups ! Je n'ai pas donné de nouvelles pendant presque une semaine. Je vais m'y remettre ces jours-ci, bon pas ce soir parce que là je reviens un peu éméchée d'une soirée avec un pote pro de musique trad, à première vue pas mon truc mais en fait hyper hyper trop bien, bref à dans la semaine à tous !

mardi 22 avril 2008

A portée de clic ...


Arrrrrrrgh ! Aïe ! Ouille !

Je pourrais longuement continuer dans les onomatopées pour vous dire à quel point j'étais malade ces deux derniers jours m'enfin il est vrai que ce serait clairement sans grand intérêt. Pareil, je ne vous livrerai pas tous les caprices dont je suis capable lorsque je suis malade. Choubidou, lui le sait, il connaît également tous mes stratagèmes, des plus subtils soit dit en passant :

- Oulala, c'que j'ai soif. Je crois que je me déshydrate. Faut que je réussisse à aller jusqu'à la cuisine. Ouille, j'ai mal... ( regard en coin )
- Je crois que ça ferait du bien à ma gorge un grand bol de lait chaud. Avec du miel. Si seulement je réussissais à me lever... ( grands yeux écarquillés ) Bon, ok, là il me balance mon billet sur son grog.

Et non, je ne disgresse pas, j'enchaîne :

- Tu sais ce qui me remonterait le moral ? Des vêtements plein de couleur. C'est dommage que mon compte soit à sec... ( air de rien ).

Comment ça vous connaissez plus subtil ? 

Quoiqu'il en soit, je suis partie à l'assaut de Modcloth.

 Et je crois être sur la bonne voie pour que ces quelques trouvailles finissent dans ma penderie. Seul hic : j'ai moins de fièvre, si je suis en pleine forme demain il risque fort de ne plus avoir pitié de moi alors que j'ai vraiment besoin :


- d'une robe pop





- d'une vraie robe de fille ( rose et fleurie ) mais pas gnangnan





- de "chaussures cuicui" 





- d'un sac plein de peps




Photos : Modcloth

lundi 21 avril 2008

Look citadine active


C'est bien beau d'être tendance, mais c'est vrai que parfois, pour être crédible, il faut abandonner les fleurs, le jaune et les pois, et adopter un look casual, chic et sobre. Et oui, le monde du travail ne comprend pas toujours que top aux jolis imprimés ne rime pas forcément avec futilité. 

Ca peut-être un peu frustrant mais aussi très plaisant, notamment quand il s'agit d'aller shopper chez Tara Jarmon. Car Tara sait définitivement habiller les femmes modernes de manière élégante et confortable, sans jamais tomber dans le guindé, mais plus dans le sexy. 
Viva Tara !






Et pour un cocktail pro, rien de tel que la fameuse petite robe noire, mais revu et corrigé par Donna Karan pour sa ligne DKNY
Un petit noeud, un peu de rose, de quoi bien joliment rafraîchir ce basique.





Pour finir, petite page de pub parce que c'est Kirsten Dunst ( que j'adore ),parce que c'est Miu Miu ( que j'aime ), parce que c'est Kirsten Dunst en égérie de Miu Miu.




samedi 19 avril 2008

Une semaine avec Eley Kishimoto


Hier soir, il m'est arrivé quelque chose qui m'a totalement sidéré.
 Alors que je peux d'ordinaire me montrer assez critique, même avec mes stylistes chéris, j'ai aimé absolument toutes les pièces d'un créateur.
 Tout me plaît, les couleurs, les imprimés, les formes, les accessoires ... 
Bref, je ne même pas touver un petit "ça par contre", "les chaussures en revanche" ou "ce haut là ? mouais, bof" à me mettre sous la dent. 
Cette collection de printemps passe par toutes les tendances, et peut donc convenir à tous mes sauts d'humeur vestimentaires.

 Et tout ça je le dois à ... ( roulement de tambour ) ... Eley Kishimoto
Eley Kishimoto c'est en fait un duo très funky composé de Mark Eley et Wakako Kishimoto. Mark est né au pays de Galles et Wakako du Japon ( je suppose que vous vous en doutiez mais bon, comme on dit, on n'est jamais trop prudent ). 

Après avoir collaboré avec des marques comme Alexander Mc Queen, Louis Vuitton ou encore Marc Jacobs ( rien que ça ), les deux " Saint patrons des imprimés " sont désormais les directeurs artistiques des collections femmes
 de Cacharel. 

Mais entre temps, dans le milieu des années 90, ces deux là ont eu la brillante idée de fonder leur propre maison. 
Et pour le printemps, celle-ci nous propose des imprimés à l'infini, de la couleur, en un mot de la légéreté. 

Let's see !



- Lundi : je me la joue romantique pour commencer la semaine en douceur.





- Mardi : je me vêts fleuri, peut-être qu'un rossignol viendra se poser sur mon bras.





- Mercredi : j'ai un dîner romantique, donc hop, je sors mon beau manteau turquoise, ma jolie robe et mes grandes chaussettes pour pimenter l'ensemble.





- Jeudi : je porte du jaune, du coup je suis carrément tendance et en plus le jaune, c'est bon pour le teint.





- Vendredi : je vais danser avec mes copines, ma robe orange est raccord avec l'énergie qui me fera swinguer jusqu'au bout de la nuit.





- Samedi : en plein trip régressif, j'ai une soirée funky très 90's à honorer.





- Dimanche : back to reality et déjeuner en famille.





Alors, que dites-vous de ce planning modesque ?



vendredi 18 avril 2008

En mode rock


Comme certains d'entre vous le savent déjà, j'aime les fleurs, les couleurs, les lignes épurées. Mais j'aime aussi les looks rock et "underground ".
 Et je crois bien que mon prochain hiver sera ainsi. 
Pour ça, plongée dans l'univers de ces quelques créateurs d'avant-garde qui selon Roland Barthes consiste à "savoir ce qui est mort".
 Une chose est sûre, les enfants terribles de la mode sont plus vivants que jamais. 

Trio coup de coeur.



- Maison Martin Margiela.

 Le belge atypique et secret nous offre pour l'hiver prochain des silhouettes plus épurées que celles auxquelles il nous avait habitué tout en jouant sur l'asymétrie ( qu'ici j'aime, une fois n'est pas coutume). 
Le maître avant-gardiste a parler, il ne reste qu'à contempler.






- Vivienne Westwood Red Label.

 Impossible ici de ne pas se laisser séduire par l'excentrique reine de la mode punk, celle qui habilla les New York Dolls et les Sex Pistols. "(Sa) botte secrète ? Continuer à surprendre ". Pari gagné.














Photos: Sophomore, Vogue, Le figaro madame.

jeudi 17 avril 2008

Promenade en Espagne


Je ne vais pas vous le cacher, je suis d'origine espagnole. J'ai donc été ravie de voir la programmation du moment du Théâtre de Chaillot.


- Flamenco, jusqu'au 20 avril.

Bien que les origines du flamenco restent floues, il semble vraissemblable que sa diffusion remonte à la période de la domination islamique en Espagne durant laquelle les gitans, originaires d'Inde, s'installèrent dans le pays et s'inspirèrent des différentes cultures composant le folklore andalou.
Ce chant leur permettait d'exprimer la tristesse, la douleur, l'exil. Après le départ des Maures, des lois anti gitans furent votées, le flamenco ne se pratiquait alors que dans la sphère privé. C'est au milieu du 18e et au 19e siècle qu'il commença à se démocratiser avec l'apparition des premiers tablaos ( sortes de cafés-concerts ).

Le flamenco s'organise autour du chant, de la danse et de la guitare.
Ce sont des représentants de ces trois disciplines qui ont été invité par Chaillot à participer à la fois à la pérennité d'une tradition et au renouveau d'un art en constante évolution.





-Poeta en Nueva York, un spectacle de Blanca Li, du 7 au 17 mai.

Ce spectacle s'inspire du recueil de poèmes éponyme de Federico Garcia Lorca que celui-ci écrit à New York entre 1929-1930 alors qu'il résidait à la Columbia University. Mes mots ne pourrait réussir à rendre honneur aux siens :

" Sous les multiplications
il y a une goutte de sang de canard.
Sous les divisions
il y a une goutte de sang de marin.
Sous les additions, un fleuve de sang tendre ;
un fleuve qui avance en chantant
par les chambres des faubourgs,
qui est argent, ciment ou brise
dans l'aube menteuse de New York.
(...)
Je suis venu pour voir le sang trouble,
le sang sui porte les machines aux cataractes
et l'esprit à la langue du cobra.
( ...)
Je dénonce tous ceux
qui ignorent l'autre moitié,
la moitié non rachetable
qui élève ses montagnes de ciment
où battent les coeurs
des humbles animaux qu'on oublie
et où nous tomberons tous
à la dernière fête des tarières.
Je vous crache au visage. "






Mais notre périple hispanique ne peut s'arrêter là.
Dans son Discours sur les passions de l'amour, Blaise Pascal a écrit " la mode même et les pays règlent ce que l'on appelle beauté ".
Toujours vrai ? Je ne sais pas.
Je sais simplement que j'ai en ce moment un penchant pour certains créateurs de mode espagnols, j'aime leur idée de la beauté. Subjective, moi ? Peut-être.
Donc trève de bavardages, et place à un listing de mes fameux coups de coeurs.



- Salvatore Ferragamo. Oui c'est une marque italienne. Mais leur collection automne-hiver 2008/09 est la première de la sytliste espagnole Christina Ortiz. Et j'aime cette collection qui signe un renouveau pour la célèbre marque.





- Loewe, marque d'origine espagnole, dont le travail effectué sur la matière est tout simplement incroyable. Après tout est question de goût ...





- Armand Basi. Certes son créateur est allemand mais cette maison est tout de même d'origine espagnole. La légéreté est le maître mot de la collection printemps-été, histoire de supporter les chauds été sur la Costa Brava.





- Hoss Intropia. Marque ibérique culte qui est de plus en plus connue en France, et qui gagnerait a l'être encore davantage.




Hasta pronto para un nuevo viaje.


Photos : théâtre de Chaillot, Vogue , Net-a-poter.

mercredi 16 avril 2008

Ma trilogie dominicale


Ce week-end, Choubidou et moi avions prévu pique-nique, shopping et jogging.
Oui, je sais, il aurait été judicieux de consulter la météo avant de prévoir tout cela. On s'en est rendu compte mais un peu tard ... la pluie et la grêle étaient déjà arrivées. Dépités, nous ? Que nenni !

Le mauvais temps fut en fait une excuse en or pour passer le week-end vautrés sur le canapé histoire de s'offrir une session dvd.

Nous avons ainsi rendu visite :


- à un des plus célèbres hors-la-loi américain avec L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford. Par sa mélancolie, sa poésie, la B.O de Nick Cave et Brad Pitt en Jesse James ( d'ailleurs récompensé pour son interprétation à la Mostra de Venise en 2007 ), ce film m'a totalement transporté hors du temps. En s'attardant sur la psychologie de James et Ford, Andrew Dominik signe un western hors catégorie.

Note de la p'tite mademoiselle : 9/10.

Détail mode à retenir : le gilet d'homme, indémodable.




- à Bob Dylan, en Jack Fate, un chanteur de folk dont le manager a payé la caution pour qu'il puisse donner un concert de charité dans un pays ravagé par la guerre civile depuis si longtemps que les gens en oublie pourquoi ils se battent, avec Masked and anonymous. Jessica Lange, Pénélope Cruz, Val Kilmer, Ed Harris... les destins de chaque personnage se croisent et s'enlacent. Dylan, le scénariste, reste fidèle à ses pensées avec ce film étrange,insolite et métaphorique : "Il y a de nombreuses manières d'écrire une histoire. Le sensationnalisme n'en est pas une ". La légende du folk joue alors en toute retenue, car après tout "un artiste doit prendre garde à ne jamais croire qu'il est arrivé quelque part".

Note de la p'tite mademoiselle : 7,5/10.

Détail mode à retenir: les tailleurs de Jessica Lange en productrice dépravée.




- à Laura, ravissante jeune femme aussi mystérieusement assassinée, interprétée par la fabuleuse Gene Tierney. Otto Preminger a, avec ce film, réalisé un chef-d'oeuvre, un film noir au scénario parfait. Culte, Laura ne s'oublie pas.

Note de la p'tite mademoiselle : 10/10.

Détail mode à retenir: la longue robe blanche so hollywoodienne.


vendredi 11 avril 2008

Dans mes petits souliers


Drame. Hier, Choubidou, tout plein de volonté, a fait une machine à laver. Or il y a mis un de mes pashima bleu pétant qui a déteint sur l'ensemble de mes vêtements dont certains que je viens d'acheter et que je n'ai donc jamais porté. 
Pas de cris, pas de pleurs, j'ai réussi ( par je ne sais quel miracle ) à garder mon sang froid ( et ma dignité par la même occasion ! ). J'avoue avoir quand même la moue pendant une bonne heure.
 Mais finalement, je ne me laisserai pas abattre, je vais me consoler ... avec des chaussures. Je ne vois rien d'autre qui puisse faire passer la pilule. J'ai donc prospecter et voici mes coups de coeurs, dont je vous fait part si un jour vous avez aussi d'urgence besoin d'un booster de bonne humeur.



- Tout d'abord , du beau, du simple, et pour ça, retour au Danemark avec
Ilse Jacobsen :





- Puis passage à des chaussures plus trendy, des compensées et des plates, pour pouvoir parer à toute éventualité :


Hop, un tour chez Mellow yellow :




Et zou, un clic sur le site de Topshop :





- Ensuite il me faut une bonne dose de choses colorées :



" Feuilletage " du catalogue la Redoute :





Petit bonjour à mon amie San Marina :




- Enfin il me prévoir de quoi me balader à la campagne (ou dans la rue, ça marche aussi), et pour ça  retour chez ma copine Ilse Jacobsen :





Et ça y est , la boucle est bouclée et mon dressing consolé. Le pouvoir qu'a sur moi les chaussures m'étonnera toujours.

Peut-être est-ce parce que j'ai trop regardé Forest Gump et que je n'arrive pas à me défaire d'une de ses phrases : "on peut dire beaucoup de choses des gens en regardant leurs chaussures. Où ils vont. Où ils sont allés ". A méditer ...


mardi 8 avril 2008

En mode Biba


" Les années psychédéliques ont vu naître une génération de jeunes gens avides de belles fringues ", dit Christopher Gibbs.
Et apparemment la génération que nous sommes aime piocher dans la culture hippie de temps à autre, car après tout une petite dose de fringues psychés n'a jamais fait de mal à personne.
Et c'est tant mieux car une fois de plus le style " Kings Road " est à l'honneur cet été.
Mais ce ne sont pas les uniformes victoriens qui font leur come-back ( on ne risquera donc pas de se faire interpeller pour port illégal d'uniforme militaire comme l'avait été Hendrix qui portait une veste d'un dragon de la cavalerie ) mais les robes folk. Longues ou courtes, elles se déclinent à notre convenance.
Marque phare des années Flower Power, Biba, de retour sur les podiums depuis 2006, excelle dans ce domaine tout en remettant ces codes vestimentaires au goût du jour. Il faut dire qu'en sixties, la marque s' y connaît.
" Jusqu'à l'ouverture de Biba dans le quartier de Kensington, le temple de la mode londonienne se trouvait sur King's Road, au coeur de Chelsea. Tous les hippies d'Europe avaient leur boutique de prédilection : Granny Takes a Trip, Hung on You, Lord Kitchener's Valet ... Dès 1967, la boutique Apple des Beatles proposait des tenues hallucinantes, psychédéliques à souhait, propres à assouvir tous les fantasmes ", écrit Barry Miles, cofondateur d'International Times, dans Hippies ( première photo ).
Il ajoute que le magasin ne désemplissait pas, et qu'il fallait souvent attendre son tour sur le trottoir.

Devanture de Granny Takes a Trip

Aujourd'hui, le hippie c'est chic, et Biba l'a bien compris comme en témoigne sa collection automne-hiver 2008/09 :

Photos Elle

Plus longue, plus psyché, plus décomplexée, cette robe Tibi trouvée sur Net-a-porter, dans laquelle on peut sans complexe reprendre du Janis Joplin à tue-tête. On évite tout de même le total remake Woodstock, on garde la robe sur nous !



Mais comme on a pas forcément tous les jours l'occasion de se la jouer happening et acid test, ce foulard Alexander McQueen ( encore une fois, trouvé chez Net-a-poter ) peut suffire pour " psychédéliser" nos tenues.



Et n'oublions pas : " C'est plus normal - et plus agréable - d'avoir la main dans la braguette que le doigt sur la gâchette ", dixit Lawrence Lipton.

dimanche 6 avril 2008

By Malene Birger


Je vous ai récemment parlé de mes envies d'escapade à Copenhague, de design scandinave et de Peter Jensen

A croire que lorque l'on goûte au style danois on ne peut plus s'en passer, c'est maintenant sur Malene Birger que je craque totalement..




Cette styliste, une vraie prêtresse de la mode à Copenhague, crée des pièces trendy faciles à porter dont je raffole.




Je ne suis d'ailleurs pas la seule, sa réputation dépasse largement les frontières du Danemark et la presse internationale s'intéresse de plus en plus à elle.

C'est en fait après avoir crée Day Birger et Mikkelsen, qu' elle  lance sa propre ligne ( By Malene Birger ) en 2003, qui 
cette année met à 
l'honneur une élégance classique empreinte de référence aux 
années 50 et 60 mais très 
actuelle.


  

   Elle sait rendre les femmes féminines avec ses couleurs tantôt 
pastels tantôt flashy, ses imprimés inspirés, ses détails tendances.




A noter que depuis 2004 elle est ambassadrice de l'Unicef, association à laquelle elle reverse chaque année les bénéfices de la vente de T-shirts qu'elle crée à cet effet. Chouette, Malene !




Photos: By Malene Birger